Apostrophe

Les apostrophes, ce douloreux problème.

En déplorant les effets des anglicismes sur nos langues d’Europe continentale, n’oublions-nous pas les entorses que nous faisons aux règles de la langue anglaise ?

  • 2005-08-07
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Isn’t there an extraneous apostrophe in the logo of this Firefox extensions repository?

Extensions Mirror bigger view

Click on the thumbnail (or look at the site itself) to see if you can find other slightly misplaced — or at least superfluous — apostrophes.

I also wonder if the pun on “experience” (Firefox extension file names end in .xpi) doesn’t work better for native speakers of, e.g., Romance or Germanic languages (among which, Dutch) than for native anglophones.

But that’s a facet of World English. Over all the whingeing about the nefarious effects of Anglicisms on our respective languages, those of us who live in continental Europe might just be forgetting the liberties we take with English.


Oui, je sais, je vous dois plusieurs billets. D’abord, il y a du nouveau au sujet de la prononciation des articles anglais « the » et « a » ; deux billets sont à l’état d’ébauche. Ensuite, il faudra faire le résumé de la récolte — particulièrement riche, quelle agréable surprise — en poteaux roses et autres remarques linguistiques du dernier Paris Carnet ; en attendant, mes salutations à Beleg (le graphiste talentueux), Jacques (collectionneur de bouts de langue étranges) et M. Affleurements (dont les écrits m’inspirent)#[1]. Cela fut une conversations des plus agréables.

Puis il y a un tas de petites découvertes qui mériteraient une entrée sur ce blog.

Or, d’abord il faudra répondre aux calomnies dont je me trouve être la victime de la part de Michel, ce traître.

Si vous suivez le lien, vous trouverez sa transcription d’une échange que nous avons eue avant le Paris Carnet mercredi dernier. Elle est passablement embarrassante pour moi.

Le lieu est un pub-avec-wifi où je bidouillais des plots (graphs) sur mon ordi en attendant l’arrivée de Michel pour qu’on mange un morceau avant de nous joindre aux autres carnetiers.

Chris : Ah, c’est mieux là, ça sonne vraiment comme un « the » maintenant.
Michel : Mais, tu entends quelque chose avec ce bruit ?
Chris : Comment ? Non, je n’ai pas encore mangé.
Michel : …OK, j’ai la réponse à ma question. :)
Chris : Hmm ? Si ça peut te rassurer, je crois que tu as toutes tes chances.

A ma décharge je soutiens que je n’ai jamais dit « ça sonne comme un the », mais « ça ressemble à un the ». Comme quoi la surdité n’est pas que de mon côté. En fait, je n’écoutais rien, je regardais un diagramme. De voyelles. Du mot anglais the. Je ne portais même pas mes écouteurs.

De plus, la voix de Michel se situe dans un régistre que je trouve effectivement difficile à percevoir correctement dans une atmosphère bruyante.

Enfin, ma dernière réplique prend un sens dans le contexte d’une conversation que nous avons eue le jour précédent sur IRC.

Quand même, quel cafouillage communicatif.


[1]: … qui m’a fait un compliment tellement gentil que j’ai encore oublié de lui demander son nom.

[I’ve considered giving this post the English title Pragmatic breakdown because breakdown is just so much more expressive and general than the French panne, which mostly refer to cars breaking down. But the event this is going to be about happened in the French blogosphere, so a French title is it.]

Yes, I know, I owe you all a number of posts. News on the “the/a” investigation, for starters — and indeed, two posts are planned out and will make their way here in due course. And a redux of last Wednesday’s Paris Carnet (the more laid-back of two regular local blogger meet-ups), which brought in a surprisingly rich harvest of poteaux roses — French eggcorns; meanwhile greetings to Beleg (the talented visual artist), Jacques (the fellow collector of linguistic strangenesses) and Mr Affleurements#[1] (the inspiring writer), who provided one of the most pleasant conversations I can remember in a long time.

And then there are the little things that just want to be blogged — another one or two in the pipeline.

But first I must reply to the horrible slander I’ve been the target of, on the part of the traitorous Michel. The link leads to his account of a “conversation” we had, and it’s really rather embarrassing for me.

The setting is a WiFi-enabled pub where I was playing with plotting data while waiting for Michel to arrive so that we could have a bite to eat before heading over to the Paris Carnet meetup.

Here is the English translation:

Chris : Ah, this is better; sounds really like a “the” now.
Michel : But can you hear anything over the noise?
Chris : Sorry? No, I haven’t eaten yet.
Michel : …OK, I think you just answered my question. :)
Chris : Hmm? If this reassures you, I think your chances are quite good.

In my defense: I didn’t say “sounds like a ‘the’” (”sonne comme un ‘the’”) but “looks like a ‘the’” (”ressemble à un ‘the’”). Indeed, I wasn’t listening to anything, just looking at a plot. Of vowels. In the word the. Didn’t even have my headphones out. Second, Michel’s voice is in a range that I feel quite hard to correctly perceive in noisy surroundings. He must have realised that I asked him to repeat a number of times over the evening. (Maybe I do need to get my ears checked out after all.) Third, my last line actually makes sense in the context of a conversation we had a day earlier on IRC.

(And all through our meal he kept talking about “a quesiton [I] hadn’t answered”, and I thought he was referring to last Sunday’s blogger picnic…)

A study in misunderstanding.

P.S.: Michel knew more than he probably cared for about the “the/a” stuff since he got me the installation CD I needed after I nearly wiped out my Linux system in a misguided brute-force attempt to update the sound drivers and libraries because some of the software was giving me trouble… and of course he has my eternal gratitude for that.


[1]: … who complimented me in such a charming way on the collection of poteaux roses that I promptly forgot to ask for his name.


  • 2005-08-03
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Je me suis déjà amusée à jouer avec des anagrammes de mon nom, et j’ai ce blog a même eu “A Chisel Writing” dans le sous-titre pendant un bout de templ.

Mais là Jean Véronis en remet une couche avec son générateur de noms de plume anagrammatiques.

À la différence des jeux précédents, nul besoin que les anagrammes aient un sens, mais en revanche il faut qu’ils sonnent bien come prénom ou nom de famille.

Pour moi, les résultats sont assez satisfaisants — le trop grand nombre de prénoms à consonnance masculine excepté. La plupart sonnent germaniques (ma vraie provenance ethnique) ou (anglo-)slaves (la supposition de nombre de gens d’où je viens).

Donc, quant au futur nom de blog, on prend lequel ? Walsh IRGIC ? (Ai-je le droit d’ajouter des diacritiques ?) Wira GHLISC ? Lach WIGRIS ?

Ou un peu plus longs.. . Heilwig CATRINS ? Leigha WISCRINT ? (J’aime bien le deuxième.)

Mais la palme revient à la version complète : Gilchrist WANNE-ZIARASKIF. Pas beau, ça ?


BBC “Word 4 Word”

Word 4 Word est une nouvelle émission de la BBC Radio 4 sur la langue, liée à son projet de documentation des dialectes britanniques, Voices.

La première épisode est programmée pour aujourd’hui, dans une heure à peu près.

Je vous ferai un topo sur les émissions deradio sur la langue un de ces jours.

BBC Radio 4 has a new programme#[1] on language which will air once a week through August and September: Word 4 Word . It is part of the BBC Voices project and produced with the Open University, so this might be quite interesting. Quoting Dermot Murnaghan off the Voices page: Language is a badge. […]

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  • 2005-08-01
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Céline, qui blogue sur Naked Translations, connaît un chanoine — « Canon », en V.O., attention à la polysémie ! — à la retraite qui lui a fait un dessin merveilleux du plan-type d’une église anglaise, avec toutes les parties étiquetées. Moi, je l’ai téléchargé pour le mettre dans mes fichiers de référence.

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En lisant ce billet sur le Transblawg de Margaret Marks (traductrice britannique vivant en Allemagne) je me suis rendu compte que dans d’autres pays que l’Allemagne, quand on fait incinérer quelqu’un après sa mort, on n’est pas obligé d’inhumer les cendres, ou d’en disposer autrement dans les mêmes conditions que celles prévues par la loi […]

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No word too small

Comment les articles de l’anglais tissent des liens entre êtres humains, pourvu qu’ils bloguent [hé, c’est un subjonctif, ça !].

  • 2005-07-26
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You know, a little over a year ago, I was wondering whether blogging was an activity I should take up. I was hesitant for a while because it seemed you had to be either your own journalist, which I am not, or to spend a considerable amount of time gazing at your own navel. I was, […]

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Thy “thee”s, Ed Felten…

Quelques observations concernant la prononciation, réduite ou pleine, des articles a et the devant consonne dans un échantillon d’anglais américain parlé.

Some of Mark Liberman’s recent Language Log posts were dealing with dealing with reduced vs. unreduced vowels in the pronunciation of the articles a and the. (Reduced: [ə] and [ðə]; unreduced: [ɛɪ] (or [ɛj]) and [ði:]). In his latest post, he examined a G. W. Bush speech and found that, as other readers had claimed, […]

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Les poteaux roses, c’est auripilant

The word horripilant comes from horreur and not from any word that derive from the root aur- (gold).

Asphondylia auripila is a little gall midge, presumably covered in golden body hair.

  • 2005-07-22
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Trouvailles : Quel plaisir de faire violence à ce qui auripile nos oreilles. (lien) […] il se donne un genre qui m’auripile et je ne supporte pas sa façon de massacrer les chansons de nos grands chanteurs français. (lien) La n’est pas la question, mais ça m’auripile de vous entendre dire: “Attention aux motos Ecoles”, vous en avez eu […]

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… et où l’on les découvre vraiment

French eggcorns, the list.

Continuation du billet précédent, coupé en deux pour raison de longueur excessive. Voici donc la liste des poteaux roses français : héraut » héros : Un héros de la lutte contre le SRAS élu président de l’Association médicale chinoise (lien) ôter » hauter : Mon père avait sélectionné avec soin deux sabres pour nous hauter la vie, […]

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