Carnival of Blog Translation VI.

Blogueurs et blogueuses mulitilingues de tous les pays, à vos claviers ! Il y a une nouvelle édition du Carnaval des traductions blogiques. Toutes combinaisons de langues source et cible sont acceptées — pourvu que vous traduisiez un billet publié en juin 2006 (par vous même ou quelqu’un d’autre), publiez la traduction sur votre blog à vous, et me le fassiez savoir.

Update 3: To make this perfectly clear, there is no deadline. As long as the translated posts were published in June 2006.

Hell and damnation! I hate it when that happens — and this was indeed a bad time for things to go awry. No I didn’t forget the Carnival of Blog Translation, which I’ve agreed to host for the month of June. I’ve just been horribly snowed under with my new job and moving to the pleasant suburb of Brixton. So not only did I find myself too sleepy to blog, I even missed posts going missing and all but the most egregious server problems. Because there’ve been some.

Update 1: This post, too, is affected. It seems it’s up now — at least I hope so.

Be that as it may, I am horribly, horribly late for the June edition, which Angelo/Caelestis at Sauvage Noble so kindly suggested that I host. No; Liz Henry’s excellent initiative deserves better.

Still, all is not lost, maybe, and June’s not really quite finished yet, if you squint. So Bi- and Multilingual Bloggers of All Countries, Unite! Here are the rules:

  1. Choose a blog post written in June 2006 and get permission to translate it. You can choose one of your own.
  2. Translate it.
  3. Post it on your blog.
  4. All topics and language combinations are welcome.
  5. Notify me, either by leaving a comment or trackback here, or by email to chris AT lascribe POINT net, or by Technorati-tagging your post. The notification should include: The URL, title and author’s name of the original post (in the source language), your name and blog URL, the URL and title of your translation.

Technorati-tagging? Like so: add this code to the end of your post, and I’ll automatically see it:

<a href="http://www.technorati.com/tag/carnivalofblogtranslation" rel="tag">carnivalofblogtranslation</a> or, if you prefer,
<a href="http://www.technorati.com/tag/carnival_of_blog_translation" rel="tag">Carnival of Blog Translation</a>

The deadline is

Sunday, the 32nd of June 2006 at 23:99

(whichever your time zone).

Update 2:Liz Henry herself has come through wonderfully. Read her translation of Yuyu’s post Tormentas de verano: Music, roses, and thunderstorms. To be read while listening to Paula and Odile’s very beautiful Coplilla de la rosa amarilla.

But in fact, I’ll post whatever comes in, even later. I’ll do two translations myself, to make up for my tardiness. And if I fail to give satisfaction as a hostess, I’ll accept 100 lashes with a Unicode string as a punishment.


Loonicode+0003 by Pat Hall

My friend and resident Unicode advisor Patrick Hall, when not busy getting the blogosphere on the road towards mutually translating itself, has branched out into the comic strip genre.

I fully admit that I lent a hand (or rather, a few brain cells) in the naming process, but the idea is all his: three-panel strips that feature glyphs from the vast set covered by Unicode and named the way Unicode characters usually are: “U+” plus the hexadecimal number of the character’s code point.#[1]

So check out Loonicode. And badger Pat not to stop at the third instalment!

(What does it say about my geekiness level that these comics give me uncontrollable fits of giggles?)

[The spell-checker didn’t know: geekiness.]


Note:

[1]: On my Gnu/Linux system with a Gnome desktop, the code point allows me to enter the character: I hold down SHIFT plus CTRL at the same time, type the hex code, and release the two keys. If I have an appropriate font installed, the character appears. Here’s U+1DC2 COMBINING SNAKE BELOW, enlarged a bit: . I sometimes use this feature for entering IPA. Our good friend LATIN SMALL LETTER SCHWA (ə), for example, is U+0259.


Le projet de loi sur le « trou analogique » imposerait une loi secrète

A contribution to the first edition of the Carnival of Blog Translation. Anglophones can read the original post, which is translated here: Analog Hole Bill Would Impose a Secret Law, on Ed Felten’s post Freedom to Tinker. The choice has been influenced by the DMCA-like bill currently under discussion in France.

Ce billet est une contribution à la première édition du « Carnaval de la traduction » initié par Liz Henry. J’ai choisi de transposer dans un français j’espère à peu près compréhensible un billet du professeur Ed Felten de l’université de Princeton aux États-Unis. Son blog, Freedom to Tinker (cela donne « La liberté de bidouiller ») se tient dans les interstices entre le droit et l’informatique.

Alors qu’en France, l’Assemblée nationale considère une loi qui, bien que transposant une directive européenne, reprend plusieurs dispositions du DMCA américain, les États-Unis sont en train d’aller plus loin. Le Congrès débat actuellement d’un projet de loi qui, au-delà de la protection des dispositifs GDM (également appelés DCU ou DRM), vise à boucher ce qu’ils appellent le « trou analogique » (« analog hole ») : la possibilité de copier un enregistrement numérique potentiellement protégé en passant par les techniques analogiques. Voici ce qu’Ed Felten a découvert à ce sujet…

Si vous avez lu ce blog récemment, vous savez que je ne raffole pas de la loi Sensenbrenner/Coyners#[1] sur le « trou analogique ». Cette loi exigerait que tous les appareils vidéo analogiques fussent équipés de deux dispositifs techniques, appelés CGMS-A et VEIL#[2]. CGMS-A est raisonnablement bien connu, mais le système VEIL de protection des contenus est relativement récent. Je voulais en savoir plus.

J’ai donc adressé un e-mail à la société qui vend VEIL et leur ai demandé s’ils voulaient bien me faire parvenir une copie de ses spécifications techniques. Je me suis dit que j’allais bien les obtenir. Après tout, la loi rendrait les spécifications de VEIL obligatoires — les spécifications feraient effectivement partie de la loi. Ils n’allaient certainement pas proposer de voter une loi secrète. Ils n’allaient certainement pas dire que les citoyens ne fussent pas autorisés de connaître le contenu d’une loi que le Congrès est en train de discuter.

Après quelques allers-retours, la société eut l’amabilité de m’expliquer que je pouvais bel et bien recevoir les spécifications sous condition de signer, d’abord, leur contrat de licence. Ce contrat m’obligerait à : a) leur payer la somme de 10.000 dollars et b) promettre de ne parler à quiconque du contenu des spécifications. En d’autres termes, je peux connaître le contenu de la loi dont le Congrès est en train de débattre, mais seulement en payant 10.000 dollars à une société privée, et seulement si je promets de ne dire à personne ce qui est dans la loi, ni de participer à un débat publique là-dessus.

Pire encore, le contrat de licence ne couvre que la moitié du dispositif : le décodeur VEIL, qui détecte les signaux VEIL. Il n’y à pas moyen pour vous et moi d’être avertis du fonctionnement de l’encodeur qui ajoute les signaux VEIL à une vidéo.

Connaître les détails de ce dispositif est important pour pouvoir évaluer ce projet de loi. De combien cette loi, si elle entrait en effet, augmenterait-elle le prix d’une télé ? Dans quelle mesure gênerait-elle le développement futur de technologies nouvelles dans le domaine de la télévision ? Quelle est la probabilité que le dispositif empêcherait de faire des copies autorisés ? Dans quelle mesure le dispositif s’adapterait-il aux développements de l’avenir ? Toutes ces questions pèsent dans le débat sur cette loi. Et nous n’en pouvons répondre à aucune si la partie technique de la loi est secrète.

Ce qui nous amène à la question la plus intéressante de toutes : Les membres du Congrès eux-mêmes et leur assistants, sont-ils autorisés, eux, à voir les spécifications techniques et d’en parler ouvertement ? Sont-ils autorisés à demander conseil à des experts ? Ou bien, le contenu complet de ce projet de loi, est-il tenu secret même vis-à-vis des législateurs qui en débattent ?

(P.S.: Je suis autorisée à traduire ce billet car Ed Felten l’a mis à disposition sous contrat de licence Creative Commons. Merci.)

NDLT :

[1]: Noms des rapporteurs. [2]: L’acronyme VEIL signifie « voile ».


Via Language Hat, I just read about a brilliant initiative launched by Liz Henry at ALTAlk Blog: a Carnival of Blog Translation. A blog carnival is, as Liz puts it, “sort of like a travelling signpost that points to a bunch of magazine articles. It is a post that contains links to other posts written […]

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Little Women en V.F. : c’est la consternation

A fellow blogger discovers that his French translation of Louisa May Alcott’s classic Little Women (French title: Les quatre filles du Docteur March) is a horribly bowdlerised text. If you wonder where the “doctor” part in the title comes from, you’ve caught the first strand of what turns out to be the fascinating editorial history of the French version. Starting at the end of the 19th century, the references to religion and the characterisation of Jo, one the novel’s heroines, have been highly problematic, as far as the French editors and translators have been concerned.

Pascal de chez Finis Africae découvre que la lecture de Little Women (titre français : Les quatre filles du Docteur March), le roman de formation de Louisa May Alcott, en version française appelle quelques interrogations critiques. Principale mise en cause : la traduction, dans son cas celle de Anne Joba pour Le Livre de […]

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  • 2005-08-01
  • Comments Off

Céline at Naked Translations knows a retired Canon — the clerical rank, not the weapon — who drew her the most marvellous sketch of a typical English church, with all the parts labelled. I downloaded it for future reference.

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Found it on Glaukôpidos, via caelestis at sauvage noble, so here it is, as promised: the original Greek version of the “new” Sappho poem found on an University of Cologne papyrus. ῎Υμμες πεδὰ Μοίσαν ἰ]ο̣κ[ό]λ̣πων κάλα δῶρα, παῖδες, σπουδάσδετε καὶ τὰ]ν̣ φιλἀοιδον λιγύραν χελύνναν· ἔμοι δ᾽ἄπαλον πρίν] π̣οτ᾽ [ἔ]ο̣ντα χρόα γῆρας ἤδη ἐπέλλαβε, λεῦκαι δ’ ἐγ]ένοντο τρίχες ἐκ […]

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I won’t write, or not yet, and in any case not exhaustively, about what kept me off the blogosphere for so long, or indeed entirely offline. But I’m recovering, I think. My apologies go to all e-mail correspondents whose notes I still have to fish out of the mess in my inbox, and to answer. This […]

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Via Language Hat, a Cajun French-English glossary for the students at Louisiana State University. I only regret that they don’t use IPA for the phonetic transcription. The system they do use is, frankly, unusable (except maybe for speakers of a particular variety of American English, which they don’t further specify).

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Minimalist Kitkat

Comment un slogan publicitaire anglais est «traduit» en français, loi Toubon oblige.

As you probably know, there is a law in France, called “loi Toubon” after the former minister of culture who sponsored it, that requires all product descriptions and adverts (“be they in spoken, written or audio-visual form”) to be in French. If several languages are present (read: if the slogan is in English) the French […]

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