What’s your MP up to?

Je fais écho en anglais à un billet en français, que vous pouvez lire en VO vous-mêmes.

  • 2005-02-03
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In his post De la démocratie au Palais-Bourbon#[1] on his blog at Ceteris Paribus, Emmanuel offers some thoughts on the role of French members of parliament and how the voting public keeps an eye on their work and votes — or rather, doesn’t.

As a political blog, Ceteris Paribus has several things going for it: Emmanuel’s posts are informed by knowledge about the polical process abroad, with frequent references to the UK, the US and the EU level; he has been doing a good job of analysing political processes from other countries for his French readership; and he isn’t gentle with any French political party, an at the same time largely avoids the all-too-common trap doing no more than deploring the weaknesses of the French political system.

But back to the note in question. Emmanuel refers to a previous post by Versac (another French political blogger) wondering why there is no organisation or web site in France that tracks the votes and attendance record of every member of parliament — a practice that is common in the US and the UK alike.

The discussion doesn’t stop here. Emmanuel, in a slightly provocative tone, explains what is, in his view, the reason for this lack of public interest, and goes into some details (my translation, for the original follow the link above):

The reason for this is very simple: there is absolutely nothing to gain from it. Except in a few rare cases, the deputies vote scrupulously along party lines. […]

The crucial point is that the freedom of action of the MPs in the UK or the senators in the US is an order of magnitude greater than what exists, at present, in France, where the majority blindly follows the government and the deputies of the opposition do nothing but abiding by the instruction they receive from the party leadership. This is the fault of the [so-called] rationalised parliamentarism that originated in the 1958 constitution and/or the cowardice of the deputies themselves, who do have significant means at their disposal to use against the government (eg, appointing inquiry committees) but only rarely use them.

[…] What is left is the parliamentary theatre, which is largely on par with the offerings on the grands boulevards, and the work — which recieves only a paltry amount of media attention but is none the less fundamental — that goes into rewriting legislative drafts.

If you read French, be sure to check out the comments on this post, which offer some ideas on how members of parliament in presidential and parliamentary systems might be more or less pushed towards developing a voting profile that might set them apart from the respective party mainstream.


[1]: The Palais Bourbon is the seat of the French National Assembly. You can try the English version of the parliament’s web site, if you are interested in details and history.


Encore au sujet des carnets web multilingues, j’ai récemment fait la connaissance de Patrick et de Luke, qui ont tous les deux des bonnes idées. (Merci aux salons IRC).

Luke, en particulier, parle de « traduction décentralisée » des contenus, notion séduisante. Les blogues sont souvent publiés sous licence Creative Commons, ce qui permet a n’importe quelle personne étant intéressée par un sujet et raisonnablement compétente de mettre au point une version traduite.

Comme l’explique également Suw, blogueuse en langues anglaise et galloise, il se trouve que même en absence de platformes de publication prêtes au multilinguisme, les tags Technorati — ou un mécanisme similaire, pourraient servir à « relier » les différentes versions d’un billet (plus des billets y faisant référence, quelle que soit leur langue).

Edit: j’ai rajouté l’attribut hreflang comme suggéré par Kevin Marks. Merci ! Les indications linguistiques qui apparaissent en mauve derrière chaque lien sont visibles dans tous les navigateurs qui respectent la norme CSS2, c’est à dire tous les navigateurs modernes sauf la famillle Internet Explorer.


Comme en témoigne la féquence réduite d’apparition ne nouveaux billets, je passe par une phase d’épuisement mental, de découragement, de manque de concentration et de mémoire. Pendant ces périodes-là, j’ai l’impression que rien, en vérité, ne peut ou pourra arranger les affaires, je lis par démi-paragraphes et écris par démi-phrases. Quand j’arrive à lire ou écrire du tout.

Si un dénouement du nœud qui a élu résidence dans ma poitrine n’est pas pour toute de suite, cela n’est pas une raison de m’abstenir d’au moins essayer de me faire du bien. Parfois. Que reste-t-il ? Le chocolat est les produits chocolatés.

Alors, justement, Libération vient de nous apprendre que la production annuelle de Nutella permettrait de faire le tour de la terre avec des pots allignés (ouf, la pénurie n’est pas à craindre), mais qu’en Italie (son pays d’origine) cette pâte à tartiner fait partie de l’imaginaire de la gauche. Même si la droite a commencer de la récupérer récemment.

Reste la question du genre. Grammatical, je veux dire. A l’instar des voitures (une Ford, une Porsche, peu importe qu’il s’agit là de patronymes d’hommes (mâles)), et en particulier considérant que le genre des mots formés avec le suffix italien -ella ne pose pas de problème aux francophones, on devrait dire la Nutella, n’est-ce pas ?

Or, Google est formel: 27,000 résultats pour “[le | du | au] nutella” versus 865 seulement pour la forme féminine.

La question a d’ailleurs déjà fait le tour des blogues francophones, voir ici, ici et ici.

Non contente de cette domination inexpliquée du masculin, je fait ma petite enquête#[1] Toute petite, en sortant acheter du lait chez l’épicier avec escale dans le café où je suis une habituée. Résultat  si la forme masculine l’a remporté de justesse, c’est notamment le cas partitif avec article défini (« Tu veux encore du / de la Nutella ? ») où le féminin a ses inconditionnels.

Pendant ce temps là, pour l’allemand (où il faut décider entre trois genres), le site de Ferrero précise q’étant donné qu’il s’agit d’un nom de marque, les locuteurs avaient le choix. (Moi, j’utilise le féminin.) Mais on l’écrit avec une minuscule, comme sur les pots. Les voitures, il soit dit en passant, sont masculins là-bas.


[1]: Avis aux enquêteurs : Le moment précis où Monaco tire un but contre le PSG n’est pas l’instant idéal pour poser des questions dans un bar parisien.


Locali(s|z)ation and internationali(s|z)ation

Quelques remarques au sujet de la localisation ou internationalisation linguistique, des outils et leurs failles, et du cas particulier des blogues.

  • 2005-01-22
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As wordlingo.com explains, localization (the US spelling seems to be dominant across varieties of English) is [t]he process of adapting text and cultural content to specific target audiences in specific locations. The process of localization is much broader than just the linguistic process of translation. Cultural, content and technical issues must also […]

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Je suis en train de travailler sur un plugin (« plugiciel », dit-on de l’autre côté de l’atlantique) qui fera de WordPress un outil pour bloguer en n’importe quel nombre de langues — avec Morgan Doocy — qui, à la différence de moi, sait coder en PHP. Vous vous êtes peut-être rendu compte que ce blogue […]

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Garden paths

Les chemins du jardin qui mènent dans la brousse. Syntaxiquement parlant.

Microsoft debuts a malicious software removal tool today. (link) — Just glad I don’t have any Microsoft software on my computer any more. I might inadvertently install the malicious tool. Powell Surveys Devastated Area — A headline quoted from memory, from, I think, USA Today (which would have been USA Yesterday, or rather USA The-Previous-Day), which […]

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A blogger on the radio

Un blogueur (britannique) à la radio (écossaise).

  • 2005-01-11
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Tom Reynolds, who blogs at Random Acts of Reality about being an emergency medical technician in east London, has been on BBC Scotland talk radio (see also this post). The Real Media file of the segment he was on is here, for a few more days. The programme talks about potential problems that might arise when […]

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  • 2005-01-11
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Avec un peu de recul, quelques remarques de plus sur l’affaire Guillermito/Tegam. (Après les parties une et deux, en anglais, ce billet a une version française.) Primo, c’était un plaisir de rencontrer Veuve Tarquine à Paris Carnet. Elle m’a expliqué que contrairement à ce que j’avais écrit, l’avocat de Tegam n’était pas mauvais, mais qu’il suivait […]

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Trois rencontres créés par l’hasard. Toutes ont eu lieu dans les halls et couloirs souterrains de la ligne 14 du métro parisien. Pour les deux premières, ça s’est produit jeudi dernier, après les au-revoirs avec Steph, Gare de Lyon. La dernière, lundi. J’habite près d’un des deux terminus de la ligne 14.#[1] C’est ma ligne. Hostilité. […]

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La nouvelle « peau » de serendipity vient d’être mise en ligne. Je l’ai conçu et testé sur des navigateurs qui observent les standards du web. En ce qui concerne Internet Explorer, je me collerai à la tâche (pénible) de négocier avec ses faiblesses dès que j’ai le temps de rédemarrer mon ordi sous Windows. Le site […]

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