London Signage 03: m*ta-avoidance

Les mis en garde du métro londonien contre un comportement agressif des voyageurs utilisent la typographie et le remplacement de voyelles par des signes autrement plus habituellement utilisés pour camoufler les jurons.

Since last year, Transport for London has been running a series of posters aiming at improving passengers’ behaviour. To soften the underlying stern injunctions (”Don’t push!”, “Don’t block the closing doors to squeeze in at the last moment!”, “Keep your music volume down!”, “Don’t eat smelly or drippy food on the Tube!”), the designers have added graphical elements to the lettering — playing with fonts, molding the typography into cute little signs: the dripping fat from a portion of fries, the sound waves emanating from an iPod.

Here is the poster that deals with aggression towards Tube employees:

Transport for London anti-aggression signage

This is the first time I’ve seen a semiotic usage of the avoidance characters outside comic strips. By replacing some vowels with an asterisk, an exclamation mark and an at-sign, a layer of meaning is added to the otherwise somewhat cryptic statement “Don’t take it out on our staff”. The smaller print refers to assault, but given the visual effect, I’m sure verbal abuse is covered, too, by this warning.


Après les élections déprimantes et frustrantes du mois dernier, le Guardian nous informe que la Commission des droits de la femme et de l’égalité des genres (c’est son nouveau nom) du Parlement européen vient d’acquérir un membre issu du UKIP, le Parti de l’Indépendance du Royaume-Uni.

Godfrey Bloom, le monsieur en question, sera un vrai champion des droits de la femme. Voici comment il envisage son rôle (c’est moi qui traduis):

Je veux m’occuper des questions des femmes parce que je crois qu’elles ne nettoient pas assez derrière le frigo. […]

Je vais faire avancer les droits des hommes. [ndlt: à ne pas confondre avec les droits humains, autrement appellés les droits de l’homme] […]

Je suis ici pour représenter les femmes du Yorkshire, qui font toujours en sorte que le repas soit prêt quand vous [sic] rentrez. […]

Aucun patron de PME qui se respecte et qui a le cerveau à la bonne place n’embauchera jamais une femme en âge de procréer. […] Je le sais parce que je suis moi-même un homme d’affaires.

Charmant.

Pour des informations complémentaires concernant l’UKIP, voir cet article paru dans Libé.