Animal language

Les actualités concernant ces singes qui utiliseraient des «phrases» — resutats de recherche de crédibilité douteuse, il faut le dire, me rappellent le devoir de toute blogueuse qui se respecte : publier ses googleries, de temps en temps.

  • 2006-05-23
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The latest batch of news from the “talking animals” department, and the exasperation it is met with by the linguabloggers reminds me that I neglected to post a particularly expressive keyphrase for a search engine hit that brought someone to my site back in January 2006:

talking seals|rats|dogs|unicorns|horses|animals language log

At the time, I thought this was better than Mark Liberman dopebook or occitan autocollant [autocollant means “sticker”] or apostrophe europe or couilles epingles [épingles means “needles”, and you can look up couilles yourselves]; and more constructive than chirac en prison mp3 download or les angicismes - un problème? or horiflamme shape or chinese words such as serendipity.

(And then there’s the search term that asks the thorniest question of all, and that, unsurprisingly, keeps returning in various guises: nutella masculin ou feminin. Dear visitors: it’s supposed to be masculine, but why, I don’t know.)

(I swear on my copy of CGEL that all these search terms are authentic. And I particularly liked the unicorns.)

(Beautiful French neologism to note down: googleries.)


The Belgian Google’s spelling problems

google.be thinks that incorrecta is a French word and that incorrectes is incorrect, when it isn’t.

And a tip to get Google to stop extending the search to inflected forms (plurals, past tenses etc.) of the words you enter: put them between quotation marks.

Via mes requêtes Google :

google.be correction d'orthographe : phrase incorrectes de la langue francaise - phrase incorrecta de la langue francaise

On voit que google.be essaie de « corriger » incorrectes en incorrecta alors qu’incorrectes est bien correct. C’est d’ailleurs surprenant vu qu’il accepte phrase, langue et francaise. En dépit du fait que l’utilisateur ait choisi l’interface en anglais, le moteur de recherche doit donc bien penser qu’il s’agit de termes français.

La capture illustre aussi le fait que Google effectue désormais des remplacements morphologiques dans des langues autres qu’en anglais : bien que l’internaute ait entré phrase, le moteur trouve des pages contenant le mot phrases au pluriel. (Si on veut éviter cela, il suffit de mettre le terme en question entre doubles guillemets droits : "phrase" ne trouvera pas de pages avec le mot au pluriel.) Il reconnait aussi automatiquement francaise comme variante de française.

[Le vérificateur d’orthographe — le mien, cette fois — ne connaissait pas : l’internaute ; et incorrecta, bien sûr.]