BBC “Word 4 Word”

Word 4 Word est une nouvelle émission de la BBC Radio 4 sur la langue, liée à son projet de documentation des dialectes britanniques, Voices.

La première épisode est programmée pour aujourd’hui, dans une heure à peu près.

Je vous ferai un topo sur les émissions deradio sur la langue un de ces jours.

BBC Radio 4 has a new programme#[1] on language which will air once a week through August and September: Word 4 Word . It is part of the BBC Voices project and produced with the Open University, so this might be quite interesting.

Quoting Dermot Murnaghan off the Voices page:

Language is a badge. We wear it like invisible uniform that declares where we come from, what we do, whom we like to talk to and hang out with.

In the former pit villages of Northumberland, the winding gear is silent now. The wholesale closure of most of Britain’s coalmines saw to that. But what of the rich, distinctive dialect that made Ashington distinct from Bedlington, and Seaton Delaval different from market-town Morpeth? […]

“Word 4 Word” is all about local talk, about this sense of belonging as expressed through the words we use to frame our thoughts. But what we’re trying to do, too, is investigate some of the big changes that are underway in the vernacular of regional Britain. Not so much the decline of dialect as its evolution.

The first programme of this series airs (”nets”? “cables”?) today at 9 a.m. BST (that’s in just about an hour) and will be available (Real Audio — as far as I can tell they aren’t podcasting it yet) from the linked site, probably for the next week or so.

I’ll have a listen and may be reporting back on language-related radio shows. There’s quite a large variety of those around.


[1]: This is one of the few Brit-spelled words that I always want to Ami-spell. Computer science oblige.


Céline, qui blogue sur Naked Translations, connaît un chanoine — « Canon », en V.O., attention à la polysémie ! — à la retraite qui lui a fait un dessin merveilleux du plan-type d’une église anglaise, avec toutes les parties étiquetées.

Moi, je l’ai téléchargé pour le mettre dans mes fichiers de référence.


En lisant ce billet sur le Transblawg de Margaret Marks (traductrice britannique vivant en Allemagne) je me suis rendu compte que dans d’autres pays que l’Allemagne, quand on fait incinérer quelqu’un après sa mort, on n’est pas obligé d’inhumer les cendres, ou d’en disposer autrement dans les mêmes conditions que celles prévues par la loi pour une dépouille mortelle.

Le land de Saxonie-Anhalt considère dispenser avec cette obligation, et Margaret Marks commente qu’elle trouve remarquable « la manière qu’on les gens de parler de la perspective de garder les cendres des membres de sa famille sur une étagère. C’est une sorte de stéréotype indiquant comment [les Allemands] trouvent étrange l’idée de ne pas enterrer les cendres. ».

En effet, la première chose que j’ai pensé en découvrant qu’on fait cela différemment hors les frontières allemandes était : « Comment ? Ils conservent vraiment grand-maman sur la cheminée ? Ce n’est pas une blague ? »

Et j’ai dû consulter Wikipédia au sujet du titre du billet, hydriotaphia, qui signifie « inhumation d’une urne funéraire ». (Je n’ai pas trouvé d’équivalent français, par contre.)


No word too small

Comment les articles de l’anglais tissent des liens entre êtres humains, pourvu qu’ils bloguent [hé, c’est un subjonctif, ça !].

  • 2005-07-26
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You know, a little over a year ago, I was wondering whether blogging was an activity I should take up. I was hesitant for a while because it seemed you had to be either your own journalist, which I am not, or to spend a considerable amount of time gazing at your own navel. I was, […]

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Thy “thee”s, Ed Felten…

Quelques observations concernant la prononciation, réduite ou pleine, des articles a et the devant consonne dans un échantillon d’anglais américain parlé.

Some of Mark Liberman’s recent Language Log posts were dealing with dealing with reduced vs. unreduced vowels in the pronunciation of the articles a and the. (Reduced: [ə] and [ðə]; unreduced: [ɛɪ] (or [ɛj]) and [ði:]). In his latest post, he examined a G. W. Bush speech and found that, as other readers had claimed, […]

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Les poteaux roses, c’est auripilant

The word horripilant comes from horreur and not from any word that derive from the root aur- (gold).

Asphondylia auripila is a little gall midge, presumably covered in golden body hair.

  • 2005-07-22
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Trouvailles : Quel plaisir de faire violence à ce qui auripile nos oreilles. (lien) […] il se donne un genre qui m’auripile et je ne supporte pas sa façon de massacrer les chansons de nos grands chanteurs français. (lien) La n’est pas la question, mais ça m’auripile de vous entendre dire: “Attention aux motos Ecoles”, vous en avez eu […]

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… et où l’on les découvre vraiment

French eggcorns, the list.

Continuation du billet précédent, coupé en deux pour raison de longueur excessive. Voici donc la liste des poteaux roses français : héraut » héros : Un héros de la lutte contre le SRAS élu président de l’Association médicale chinoise (lien) ôter » hauter : Mon père avait sélectionné avec soin deux sabres pour nous hauter la vie, […]

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… où l’on découvre les poteaux roses

This is a long overdue post on French eggcorns, with an introduction and (in the second instalment) a collection of about 40 of “poteaux roses”.

Les lecteurs/trices francophones qui ne jettent pas les gants devant les billets rédigés dans la langue de JK Rowling ont déjà rencontré un genre d’entités mystérieuses appelés eggcorns. Il est grand temps que /ser.ənˈdɪp.ɪ.ti/ leur consacre un article en français. Le voici. L’histoire des eggcorns a débuté il y a deux ans, quand les professeurs de […]

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  • 2005-07-19
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Article intéressant de Michael Erard dans le New York Times d’aujourd’hui (inscription requise), sur le livre et la base de données Ethnologue, publiés par le Summer Institute of Linguistics (S.I.L.). C’est une source d’informations indispensable pour quiconque s’intéresse aux langues du monde. Les travaux du S.I.L. couvrent non seulement la recherche linguistique, mais aussi la typographie […]

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Finex ! Pooo !

Interesting (but too short) article on the language of the French military — slang, phonetic idiosyncrasies, and lexicalised initialisms. The source is a semi-confidential manuscript written by an unnamed officer.

Remarkable examples: “PMF” for “woman”, from the collective term “female military personnel”; “IAL” for “drinking straw”, from “interface for liquid food”. And so on.

A general is called a “leek”. Why? Because his head is white, but his shaft still green.

The “translation” of an excerpt from Little Red Riding Hood (that would be “LRRH”, or “PCR” in French) is particularly amusing.

  • 2005-07-14
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Libé parle langue dans un article de Jean-Dominique Merchet consacré à l’argot militaire (14 juillet oblige). S’il est assez vague sur sa source, «  un petit document semi-confidentiel » (à mon avis, c’est celui-ci ; voir également là) rédigé par un officier anonyme, cet aperçu de particularités lexicales — lexicalisation de termes et sigles issus du jargon bureaucratique […]

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