Language Log nous indique qu’un canular (lien en anglais, comme tous les autres) court (pour ainsi dire) sur le web concernant l’origine et l’étymologie du surnom de la ville de New York, The Big Apple.

L’explication fausse fait référence à une immigrée d’origine française prénommée Ève qui, se tournant vers la profession de maquerelle, aurait appelé ses employées « mes pommes irrésistibles ». C’est coquin, mais inventé de toutes pièces.

Pour un argument étymologique convaincant, voir plutôt les pages de Barry Popik. Son travail de détective nous apprend que le terme Big Apple fut utilisé par les palefreniers noirs originaires de la Nouvelle Orléans travaillant sur les courses de chevaux. Le journaliste sportif John J. Fitz Gerald a ensuite repris le terme dans ses articles pour le New York Morning Telegraph au milieu des années 1920.

Le site de Barry Popik étant quelque peu difficile à naviguer (quand on cherche quelque chose de précis), vous préférerez peut-être le résumé (toujours en anglais) de ses travaux sur The Straight Dope.